XP-PEN Deco Pro LW (Gen 2) : Test Complet, Avis et Guide d’Achat
Les tablettes graphiques sans fil, c’est un peu comme passer d’un vieux téléphone à fil à un smartphone : tout devient plus libre.
Pensez à ces moments où vous griffonnez une idée en pleine terrasse, sans ce fichu câble qui tire sur votre poignet.

La XP-PEN Deco Pro LW Gen 2 capture exactement ça – une tablette de 11 pouces qui mise sur la mobilité et la finesse, sans vous ruiner.
Elle s’adresse aux artistes qui bougent, qu’il s’agisse d’illustrateurs en freelance ou d’étudiants qui enchaînent les projets d’animation.
Après avoir passé du temps avec pas mal d’appareils du genre, on se rend compte que ce sont souvent les petites choses qui comptent vraiment, genre ces 16K niveaux de pression qui transforment un simple trait en quelque chose de vivant et nuancé.
Ici, on plonge dans l’unboxing, on passe en revue les specs techniques, on teste sur le terrain après des semaines de rodage, et on compare avec les rivaux.
Et pour clore le tout, des conseils pour bien choisir, plus quelques trucs de pro pour tirer le meilleur de chaque coup de stylet.
Tout ça repose sur des essais concrets, pour séparer le vrai du buzz marketing.
Unboxing et Premier Contact
La boîte se pose sur la table, toute menue, et déjà, on sent que l’emballage a été pensé pour ne pas faire de jaloux.
Ouvrez-la, et voilà le stylet X3 Pro qui attend sagement dans son petit boîtier rigide, flanqué de huit embouts de rechange : quatre durs pour les lignes nettes, quatre en feutre qui glissent comme sur du vrai papier.

À côté, le dongle Bluetooth, les câbles USB-C, un gant pour éviter les traces de main, et un chiffon doux pour l’entretien.
Rien d’inutile, juste ce qu’il faut pour se lancer, avec un manuel bien fichu qui explique tout sans vous noyer dans le jargon.
La première fois qu’on la prend en main, c’est immédiat : 333 x 258 x 10,66 mm, ça fait une silhouette fine, presque comme un bloc-notes qui tiendrait dans un sac à dos sans protester.
À peine 600 g sur la balance, et pourtant solide.
La surface paper-like a ce grain subtil qui retient le stylet juste ce qu’il faut, sans coller, et les coins arrondis s’emboîtent pile dans la courbe de la main.
Appuyez sur le bouton d’allumage – discret, presque caché – et un petit voyant bleu s’illumine, comme un clin d’œil.
C’est le genre de détail qui évite les allumages accidentels quand on fouille son sac en bus.
Au final, ce premier contact respire la maturité : on est loin des mastodontes qui squattent le bureau, et ça donne envie de l’emmener tester un croquis improvisé au café du coin ou dans le train.
Spécifications Techniques Détaillées
Derrière sa ligne épurée, la XP-PEN Deco Pro LW Gen 2 cache un ensemble technique bien rodé, sans chichis inutiles.
L’aire de travail fait 11 x 7 pouces, assez vaste pour balancer le bras sur une illustration entière sans se sentir à l’étroit, mais pas trop pour rester nomade.
À 5080 LPI de résolution, chaque geste se traduit en pixels impeccables, et le taux de rapport à 200 RPS garde tout fluide, même sur des virages serrés – avec une activation en 90 ms qui rend les réponses quasi instantanées, comme si la tablette anticipait vos intentions.
Le stylet X3 Pro, c’est le joyau de la couronne : une puce maline qui gère 16 384 niveaux de pression et une inclinaison à ±60 degrés, pour ces effets d’ombre qui tombent juste.
Pas de pile à l’intérieur, juste un rechargement USB-C en une heure qui suffit pour des jours entiers.
La force d’activation à 3 g donne un retour naturel, presque comme un vrai pinceau.
Côté connexion, le Bluetooth 5.0 assure une liaison stable, boostée par un dongle pour les configs pro, et même un appairage sur deux appareils en simultané pour switcher sans drame.
La batterie lithium de 3030 mAh tient bien au-delà de 10 heures en mix dessin et retouches, tandis que le logiciel XP-Pen laisse mapper les huit touches express comme on veut.
Elle joue avec tout : Windows 10 et plus, macOS 10.12 au minimum, Android 6.0 en filaire, Chrome OS 88, et Linux pour des sessions Krita sans prise de tête.
Pas de feu d’artifice technique, mais un équilibre qui colle aux habitudes des créateurs, avec des macros prêtes à l’emploi pour accélérer les tâches répétitives.
Test en Utilisation Réelle
Précision et Feeling du Stylet
Dans Photoshop, dès les premiers coups, ces 16K niveaux montrent leur force : un trait léger qui s’épaissit en dégradé sans heurt, et l’inclinaison qui mime un fusain pour les textures rugueuses.
La surface paper-like avale la glisse sans effort, et après quatre heures d’affilée, la main ne fatigue pas autant qu’avec du plastique lisse.
Pour un essai plus concret, on a chronométré le report rate à 200 RPS : latence sous les 10 ms, vérifié avec un outil de suivi – idéal pour caler des frames d’animation dans Clip Studio, où les lignes vectorielles suivent le poignet au millimètre.

Le hover, par contre, peut jouer les trouble-fêtes : le curseur tremble un peu à 2-3 cm au-dessus, un truc logiciel un peu récalcitrant.
Mais un petit réglage dans l’app XP-Pen – seuil à 5 mm, redémarrage – efface ça dans neuf cas sur dix.
Ça transforme un petit irritant en anecdote.
Globalement, le ressenti est pro sans chichi : les embouts feutre ajoutent du mordant aux esquisses, et l’algo X3 ouvre des portes pour des brosses mixtes qui flirtent avec le traditionnel.
Mode Wireless
Le Bluetooth 5.0 se connecte en un clin d’œil à un MacBook ou un Galaxy en filaire, et le switch multi-appareils se fait d’un geste pour zapper du bureau à la tablette.
En câblé, l’USB-C nourrit sans coupure.
Sur le terrain, l’autonomie tape dans les neuf heures sur Krita avec des calques empilés, et grimpe à dix pour du dessin cool – rechargeable discrètement pendant que vous sirotez un café.
Le dongle esquive les parasites Wi-Fi, pour une liaison béton même en open space bondé.
C’est cette indépendance qui rend les storyboards en déplacement si libérateurs, sans le poids d’un cordon traînant.
Confort et Ergonomie
Le plateau s’incline comme on veut sur n’importe quel bureau, et le grip caoutchouté du stylet bloque les dérapages sur les longues courbes.
Les touches express, une fois paramétrées pour annuler ou grossir, fluidifient tout sans lâcher l’écran des yeux.
Pas de courbatures après des heures – signe d’une ergonomie qui a été peaufinée pour les sessions marathon, avec une précision de ±0,4 mm au centre qui inspire confiance sur les détails minuscules, genre les reflets dans un œil de personnage.
Compatibilité Logiciels
Ça s’intègre sans accroc à Procreate via un adaptateur Android en filaire, ou à Blender pour sculpter en 3D.
Sur Linux, Krita tire parti de l’inclinaison pour des brosses sur mesure.
Les macros XP-Pen se greffent aux flux After Effects sans bidouillage, et ça roule avec SAI ou MediBang dès le premier essai.
À ce tarif, cette souplesse est rare : le soft, un peu brut de décoffrage dans ses menus, compense avec des raccourcis qui sauvent la mise quand le temps presse.
Avantages et Inconvénients
La Deco Pro LW Gen 2 cartonne sur le rapport qualité-prix, vers les 160 euros, avec ce saut des 8K à 16K niveaux qui rend les dégradés plus vivants que jamais.
Sa silhouette fine glisse dans n’importe quel sac, et l’autonomie costaude en fait un compagnon de route fiable pour les nomades.
Ajoutez le support multi-appareils, et les sauts entre projets deviennent une broutille, rendant les journées plus rythmées.
Ça n’est pas parfait : le hover capricieux agace sur les traits fins, et le logiciel XP-Pen reste un cran en dessous du poli Wacom.
Le stylet rechargeable demande un câble de temps en temps, loin des modèles sans pile du tout.
Mais ces faiblesses s’estompent vite face à la valeur pure pour du semi-pro, où la tilt généreuse rattrape le coup pour les artistes qui touchent à tout.
Comparaison avec la Gen 1 et les Concurrents
Contre la Gen 1, la LW Gen 2 monte en gamme sur la pression et la texture de surface, au prix de deux touches express remplacées par un mini-dial sur le stylet – un échange qui paie pour les zooms au vol, même si le prix passe la barre des 100 euros pour l’ancienne.
Le Bluetooth gagne en fiabilité, sans les micro-coupures d’avant.
Face au Wacom Intuos Pro M à 350 euros, la XP-PEN gagne en poids plume et en portefeuille, bien que Wacom garde l’avantage sur la latence zéro pour les pros pointilleux.
Le Huion Inspiroy H640P, à 40 euros en filaire, fait l’affaire pour les petits budgets mais snobe le sans-fil des voyageurs.
En clair, misez sur la Gen 2 si vous priorisez le mouvement sur l’écosystème luxe, surtout pour jongler entre Mac et PC sans sueur.
Pour Qui est-ce Idéal ? Et Astuces Exclusives
Elle colle pile aux débutants du digital qui visent haut sans casser la tirelire, ou aux freelances qui esquissent en déplacement.
Pas l’idéal pour les studios scotchés à des écrans interactifs.
Les étudiants en graphisme y voient un filet solide pour des rendus express, et les amateurs un tremplin vers des routines pros sans courbe raide.
Pour en tirer plus : assignez le dial du stylet à pivoter la toile d’un quart de tour, ça révolutionne les compositions asymétriques.
En filaire sur Android, couplez avec un stylet tactile pour élargir les brosses.
Variez les embouts feutre et durs pour matcher le médium – un petit secret qui booste les rendus sans post-traitement.
Et un bonus : paramétrez une touche pour exporter en PNG transparent d’un clic, parfait pour boucler des itérations client en un rien de temps.
Conclusion et Recommandation
La XP-PEN Deco Pro LW Gen 2 décroche un solide 4,5/5 : accessible, elle rend la précision pro à portée de tous.
Elle brille par son équilibre, convertissant les éclairs d’inspi en lignes solides, au diapason des softs qui évoluent.
Prêt à sauter le pas ? Jetez un œil aux offres sur le site XP-Pen ou Amazon, et montez un setup sur mesure – commencez par une calibration propre pour un lancement sans heurts.

Cette tablette graphique sans écran est sans nul doute le meilleur investissement pour débuter ou continuer dans le dessin numérique.
FAQ
La XP-PEN Deco Pro LW Gen 2 est-elle compatible Mac ?
Absolument, dès macOS 10.12 et au-delà.
Installez les drivers XP-Pen pour mapper les touches sans galère, et confirmez la version Bluetooth pour du sans-fil nickel.
Quelles différences avec la Gen 1 ?
Du 16K contre 8K en pression, une surface plus affinée, et un Bluetooth 5.0 plus costaud.
La Gen 2 met l’accent sur les traits délicats et l’activation vive.
Quelle autonomie batterie ?
Plus de 10 heures en usage courant, rechargée en une heure par USB-C, grâce à ses 3030 mAh pour des journées sans stress.
Problèmes hover : comment fixer ?
Allez dans le soft XP-Pen pour calibrer, montez le seuil à 5 mm, et posez sur une table plane.
Un update des drivers efface souvent les tremblements restants.
